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Violences et menaces de mort à Bogny-sur-Meuse : 18 mois d’emprisonnement aménagé pour l’ex-conjoint

08/11/2022 - 14:28 - Rédigé par René Ait Braham et Samuel Thioliére

Violences et menaces de mort à Bogny-sur-Meuse : 18 mois d’emprisonnement aménagé pour l’ex-conjoint

Le substitut du procureur de la République a demandé une peine de 30 mois d’emprisonnement dont 12 avec sursis probatoire de trois ans. Le tribunal a suivi les réquisitions . Pour le sursis, le prévenu doit se soigner, éviter d’entrer en contact avec sa victime. Il ne doit pas porter une arme pendant cinq ans. Pour la partie ferme, il ne retournera pas en prison, toutefois, il devra porter un bracelet électronique. Mais les sept mois de détention provisoire seront déduits des 18 mois.

Deux faits sont reprochés à Michel, un homme de 47 ans, convoqué à la barre ce lundi : “violences habituelles suivies d’incapacité supérieure à huit jours” commis par un conjoint d’octobre 2016 à mars 2019 à Bogny-sur-Meuse; “menace de mort réitérée commise en récidive, de décembre 2017 à février 2020” toujours à Bogny-sur-Meuse.

Dans cette affaire compliquée où les protagonistes s’accusent réciproquement de violences, difficile d’y voir clair. Michel était à la barre. Son ex-compagne, elle, était présente dans la salle, assise sur le banc des parties civiles. De la tête elle réfutait certaines explications, de la tête aussi elle acquiesçait à quelques faits rappelés par la présidente du tribunal en faveur ou en défaveur du père de son enfant. Michel et Emilie vivaient en couple. Ils ont eu un garçon.

En février 2020, Emilie porte plainte à la gendarmerie de Nouzonville. Elle déclare être victime de violences réitérées : coups de pied, coups de poing, coup de couteau dans la cuisse, tête contre le mur ou dans l’armoire, menaces de mort, bref, le calvaire !

La maréchaussée mène l’enquête, recueille des indices et des témoignages, et décide de placer Michel en détention provisoire. Cette privation de liberté durera sept mois. Devant les juges, ce lundi, le prévenu a reconnu en partie ces violences et fait savoir qu’ Emilie se montrait aussi violente à son égard. “Parce qu’elle était jalouse de Michel qui a refait sa vie”, a souligné Me Dupuis avant de demander au tribunal de réduire les 30 mois requis à l’encontre de son client. Ce dernier, selon son avocat, s’est éloigné des Ardennes et donc des milieux de la drogue qui le rendaient violent. C’est - peut-on penser - la raison pour laquelle les juges ont, dans leur décision, insisté sur la nécessité pour Michel de continuer à se soigner.

                         


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