Le Cabaret Vert se lance dans un nouveau défi, la décarbonation énergétique du site d'ici 2030

Après avoir travaillé depuis de nombreuses années à la sobriété énergétique du festival, le Cabaret Vert va encore plus loin avec la mise en place d'une stratégie de décarbonation énergétique du site d'ici l'année 2030. Une idée qui part, à la base, d'une remarque de Boris Ravignon, Maire de Charleville-Mézières, sur l'utilisation de groupes électrogènes par un festival se revendiquant éco-festival. La ville de Charleville-Mézières a donc mandater Enedis pour mettre en place une solution de distribution d'énergie suffisamment puissante pour porter l'événement, et qui fera baisser les émissions de CO2 de 32 tonnes.

Hannah Besser, Directrice Champagne-Ardenne d'Enedis, revient sur la solution innovante permettant d'alimenter le site du Cabaret Vert, et notamment les scènes

Un dispositif déjà éprouvé lors des Jeux Olympiques de Paris et qui est voué à se déployer sur tous les grands événements. Un pas en avant déjà important, mais le Cabaret Vert ne compte pas s'arrêter là. La flambée des prix de l'énergie ces dernières années, notamment avec la guerre en Ukraine, a permis de faire évoluer l'idée de la décarbonation en optant pour une autonomie énergétique.

La Macérienne semble d'ailleurs être la solution, grâce à l'opportunité qu'elle offre de varier les types d'énergie produites et utilisées, comme nous l'explique Boris Ravignon

Une autonomie énergétique qui permettra de couvrir 95% des besoins du festival. La production, de 3 Mégawatts à l'année, permettra également d'alimenter en énergie les industries voisines du site. Un projet à un million d'euros, soutenu à hauteur de 500 000 euros par le CNM, Centre National de la Musique, qui croit en ce projet, et à hauteur de 200 000 euros par la Ville de Charleville-Mézières pour la construction de deux transformateurs.