Le budget de la ville de Charleville-Mézières à nouveau menacé par la hausse des cotisations à la caisse de retraite des fonctionnaires territoriaux

Le jeudi 21 novembre dernier s'est tenu le conseil municipal à Charleville-Mézières. A l'ordre du jour, le débat d'orientations budgétaires. Alors qu'en avril dernier, Boris Ravignon annonçait un budget 2024 un « peu plus respirable », il n'en sera rien pour 2025.

Dans le cadre national, le financement des collectivités par l’État se durcit fortement. Un état des lieux prévisible. Si l'élu de la cité de Gonzague « entend » que les collectivités doivent participer au redressement des finances publiques, il estime également que l'effort demandé à des collectivités « pauvres », comme la ville de Charleville-Mézières (65ème vile plus pauvre de France) est très important.

Les précisions du Maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon

Pour autant, pas question pour le Maire de la ville d'augmenter les taux de fiscalité, ni de réduire les investissements. Plusieurs pistes sont donc étudiées pour absorber cette nouvelle charge : Chaque dépense de chaque service est réexaminée à la loupe, les investissements en termes d'isolation du bâti seront maintenus afin de réduire les futures factures d'énergie, mais une interrogation est également menée sur le remplacement, ou non, des futurs départs en retraite.

Une gestion rigoureuse à nouveau imposée à la collectivité, qui refuse cependant de remettre à plus tard le moindre investissement programmé, pour ne pas, selon le Maire de la ville, décevoir les attentes du concitoyen.

Boris Ravignon, au micro de Radio 8

La ville de Charleville-Mézières ne verra donc encore pas le bout du tunnel en 2025 en termes de confort financier, mais le Maire de la cité de Gonzague se veut rassurant : « En 2025, il n'est pas question de remettre en cause les services publics assurés par la ville, ni de demander à nos concitoyens une contribution plus importante au travers des tarifs de facturation. S'ils progressent, ils progresseront à hauteur de l'inflation, c'est-à-dire autour de 1 ou 2% ».