L'ancien Directeur de la Sauvegarde fixé sur son sort ce mercredi, après une accusation de propos à caractère racial par un de ses salariés

L'ancien Directeur Général de la Sauvegarde des Ardennes, Frédéric Chapey, sera demain fixé sur son sort dans l'affaire désormais appelée communément l'affaire « du rat ». Visé par deux plaintes pour propos racistes, il comparaissait le 18 novembre dernier devant le tribunal de police de Charleville-Mézières.

A l’origine de cette plainte, Nordine Bessadi et son frère Tahar, chef de service au sein du CER Mustang de Mouzon, dépendant de la Sauvegarde.

Dans un mail adressé à l’un de ses directeurs, l'ex Directeur Général de la Sauvegarde qualifiait Nordine Bessadi, responsable de l’unité éducative de milieu ouvert de Charleville-Mézières, de « frère du rat ». Un caractère raciste toujours contesté par le mis en cause, qui explique avoir utilisé ce mot en référence à la radinerie du salarié concerné.

Victime, Nordine Bessadi, a demandé à la barre du tribunal "qu'on lui rende son nom, sa fonction, son identité".

Dans cette affaire, le Procureur de la République, Laurent de Caigny, a requis un stage de citoyenneté à l'encontre de Frédéric Chapey, qui a depuis quitté son pote de Directeur Général de la Sauvegarde des Ardennes. Le tribunal rendra sa décision ce mercredi après-midi.