Ardennes : 4500 personnes dans les rues de Charleville selon les syndicats contre la réforme des retraites, mais pas que

La population Française, menée par les syndicats, n'en a pas fini avec la réforme des retraites. Après la validation de la réforme par le conseil constitutionnel le 14 avril dernier, et sa promulgation, dans la nuit qui a suivi, par le Chef de l’État, le peuple mécontent était à nouveau dans la rue ce lundi 1er mai, jour de fête du Travail.

Dans les Ardennes, 4500 personnes, selon les syndicats, (2000 selon la police) , se sont réunies à Charleville-Mézières pour un nouveau NON ferme, à la réforme des retraites.

La réforme des retraites, mais pas que. « Il faut désormais se mobiliser pour défendre notre société, partout et à la moindre occasion », comme nous l'explique ce manifestant

En effet, ce 1er mai, si la réforme des retraites est le déclencheur de cette nouvelle journée de contestation, d'autres thématiques sont sur toutes les lèvres. A commencer par le pouvoir d'achat. En particulier à l'approche, dans les entreprises, des négociations annuelles obligatoires (NAO). Pour les syndicats, Emmanuel Macron doit aujourd'hui revenir sur sa politique.

Brice Vuibert, Secrétaire UNSA Stellantis, au micro de Radio 8

Les forces de l’ordre ont procédé à 4 interpellations « d’individus en possession d’armes » indique dans un communiqué la préfecture.

L'intersyndicale a, quant à elle, d'ores et déjà pris la décision de se réunir cette semaine afin de mettre en place de nouvelles « actions coup de poing » et « opérations séduction », comme la semaine dernière avec leur distribution de tracts et de friandises sur les ronds-points : 5000 sucettes ont été distribuées aux automobilistes, un geste qui prêter à sourire mais qui a plu, et qui a permis à une partie de la population de se réapproprier le mouvement.