Réforme des Retraites ou Déni de Démocratie : 2500 personnes selon les syndicats réunies à Charleville-Mézières en opposition aux décisions et « au bâillonnement » du Gouvernement

Cette 14ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites a rassemblé, selon les syndicats, près de 2500 personnes à Charleville-Mézières ce mardi ,  1200 selon la police , avec une seule volonté, montrer à l'exécutif leur désaccord, non seulement face à la réforme, mais surtout face « au déni de démocratie » du Gouvernement.

Les perspectives semblent cependant se resserrer et tout le monde l'a désormais compris : « Le chef de l’État ira jusqu'au bout mais jamais nous ne nous résignerons ».

Jean-Pierre Glacet, Secrétaire Départemental Force Ouvrière, au micro de Radio 8

Dans les rangs, l'atmosphère de dépit était donc palpable, plus qu'à l'accoutumée. Du dépit dans un mouvement qui s'essouffle. Chaque opposant présent est pourtant décidé à ne pas se résigner, chacun pour des raisons qui lui sont personnelles. Mais la colère, palpable, fait désormais écho au manque d'écoute du peuple par Emmanuel Macron et le Gouvernement. Le déni de démocratie était ce mardi sur toutes les lèvres.

Une jeune étudiante et un jeune retraité reviennent, au micro de Radio 8, sur les raisons de leur présence lors de cette 14ème journée de mobilisation

Le 8 juin prochain sera débattu à l'assemblée le projet de loi du groupe LIOT pour abroger la réforme. Si ce projet de loi a été validé en commission, il l'a été sans son article phare de garder l'âge de départ à la retraite à 62 ans.