Ardennes : Que s’est-il réellement passé au sein de l’entreprise AFS ?

Il souhaite rétablir la vérité. L’affaire remonte au 24 octobre dernier au sein de l’entreprise sedanaise AFS. Un salarié était grièvement blessé après avoir reçu de l’air comprimé dans le rectum. Au départ , un jeu qui tourne mal après une journée de travail. Deux plaintes sont déposées , dont une émanant de la direction .

Une enquête est ouverte pour « violences volontaires , en réunion, suivies de mutilations ou d’infirmité permanente » nous confirmait la procureure Magali Josse .

Convoqués, les deux salariés impliqués dans « ce mauvais délire » sont mis à pied conservatoire, puis licenciés , par la direction. Alors que la rumeur faisait état d’un départ précipité vers l’Algérie de l’un des deux impliqués , celui-ci souhaite aujourd’hui se défendre . Bien présent dans sa maison ,  avec ses proches ,  ce père de famille entend s’exprimer su cette affaire et déplore la tournure des événements.

Marqué par cette affaire « l’agresseur présumé », salarié depuis 2019 au sein de l’entreprise a donc été licencié pour avoir « ceinturé la victime avant que son collègue insuffle de l’air comprimé dans le rectum » . Dans l’attente d’être entendu, par les enquêteurs , il a décidé , pour se défendre , de s’attacher les services d’un avocat , le bâtonnier des Ardennes Me Ahmed Harir.