Échauffourées à la Ronde-Couture, le jugement de l'auteur présumé renvoyé au 20 septembre prochain

Soupçonné d’avoir caillassé des policiers le 10 juillet dernier et d'avoir participé à un attroupement armé, le rappeur Carolo, Samba Coulibaly comparaissait ce jeudi devant le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières. Placé dans un premier temps en détention provisoire, il avait depuis ce mardi ( 48 heures avant l’audience ) été placé sous contrôle judiciaire. Par ailleurs le jeune homme s'était vu ordonner une interdiction de paraître à Charleville. Il était donc hébergé à Villers-Semeuse.

Le dimanche 10 juillet la police nationale, qui intervenait dans le quartier de la Ronde Couture, avait tenté de contrôler un homme qui, selon la police, se trouvait à proximité d’un point de deal bien connu des forces de l’ordre. Interpellé, l’individu avait été libéré par un groupe de jeunes. En début de soirée les forces de l’ordre revenaient interpellee Samba, alias Boll-M. Il était placé en garde à vue. A la suite de cette interpellation, les anciens locaux de Pôle Emploi avaient été incendiés dans le quartier.

Le Maire de Charleville-Mézières avait finalement obtenu des renforts de CRS pour ramener le calme dans le quartier.

Nouveau rebondissement ce jeudi à l'audience, l'avocat de Samba Coulibaly, qui avait annoncé mardi vouloir plaider la relaxe, a demandé le renvoi du jugement à une date ultérieure.

Maître Richard Delgenès, au micro de Radio 8

Samba Coulibaly sera finalement jugé le 20 septembre prochain. Le tribunal a ordonné le maintien de son contrôle judiciaire, avec, toujours, l'interdiction de paraître à Charleville-Mézières.